De nombreux expatriés, -français mutés à létranger ou investisseurs étrangers ayant investi dans la pierre à Paris ou ailleurs en France,- se posent la question : comment mettre son logement en location depuis l’étranger ? Car les problèmes de gestion seront d’autant plus importants pour les expatriés qu'ils ne pourront se déplacer.
Quelles que soient vos raisons, voici les meilleurs moyens de mettre son bien en location sans prendre trop de risques.
Comment gérer son bien immobilier parisien à distance ?
L’idéal est d’avoir une personne de confiance sur place. Toutefois, faire appel à la famille ou à des amis ne peut durer qu’un temps. Car si plusieurs dégâts des eaux se suivent, ce qui arrive régulièrement à Paris et en co-propriété, vous risquez de vous mettre à mal avec vos proches. Et puis, gérer un dégât des eaux, trouver un plombier compétent le week-end, par exemple, s’entretenir avec les voisins, le syndic et les experts d’assurance, c’est un métier !
Mieux vaut s’adresser au départ aux professionnels de la gestion locative. La gestion locative est un métier à part entière, qui demande des connaissances spécifiques et une attention régulière. C’est pourquoi il vaut mieux passer par une agence immobilière qui offre à la fois un service de location longue durée, ce qui permet de remplacer le locataire en cas de départ anticipé, et un service de gestion locative qui, en plus de l’entretien de l’habitation, veille aux règlements du loyer du locataire et règle les appels de fonds du propriétaire. Toutefois, nous ne recommandons pas les agences immobilières en ligne aux expatriés parce qu’il est pratiquement impossible d’avoir un interlocuteur. Or, lorsqu’on habite loin et que l’on est déphasé, il est important d’être rassuré par un gestionnaire qui connaît votre bien personnellement.
Parmi les agences immobilières qui ont une adresse, soyez tout de même vigilants. Certaines affichent des prix attractifs, 5% par exemple, voire moins, qui ne permettent pas de gérer l’ensemble de la gestion. Quand vous serez confronté à des problèmes et aurez besoin de services supplémentaires, ces services seront facturés en sus des 5%, à un coût hors forfait, et vous coûteront cher. D’autres agences ont un coût pour leur service qui couvre tout ce qui peut arriver dans votre appartement et en assume la totale responsabilité. C’est un réel soulagement pour le propriétaire expatrié. Un service de gestion global coûte généralement 10%, incluant tous les services et toutes taxes comprises, soit 8,50 % HT.
Une agence comme Home Management, filiale de la société renommée Paris Rental, permet d’avoir une gestion complète et détaillée et, grâce à Paris Rental, de bénéficier de locataires de sociétés multinationales, expatriés eux-mêmes, et d’un “Espace propriétaire” gratuit où vous pouvez suivre les visites et les commentaires de vos locataires.
Pour de nombreux expatriés, il est important de conserver un point d’attache dans leur pays d’origine et un appartement constitue une sécurité et un point de chute en cas de retour. Une société de gestion locative permet de préparer l’avenir en toute sérénité.
Faut-il vendre et ne plus être préoccupé par son investissement éloigné ?
Avant de vendre, le propriétaire en voie d’expatriation et l’investisseur doivent prendre compte de la date d’acquisition du bien, ainsi que mesurer la probabilité de succès de l’expatriation et les chances de retour en France.
En effet, sortir du marché immobilier parisien pour éventuellement y revenir dans 3 ou 5 ans pour l’expatrié revenant au pays, risque de lui causer de mauvaises surprises. A Paris comme ailleurs, le marché immobilier aura très probablement évolué à la hausse. L’importance de conserver un bien dans la zone Euro, où la monnaie est stable et les chances de plus-value à long terme sont à considérer.
Pour les propriétaires et investisseurs qui souhaitent vendre leur bien, voici un tableau informatif complet :
Le calcul de l'abattement pour durée de détention pour l'impôt sur le revenu
Pour l'impôt sur le revenu, l'abattement pour durée de détention s'établit de la manière suivante :
- 6 % pour chaque année de détention au-delà de la cinquième et jusqu'à la vingt-et-unième ;
- 4 % pour la vingt-deuxième année révolue de détention.
L'exonération totale des plus-values immobilières de l'impôt sur le revenu est ainsi acquise à l'issue d'un délai de détention de 22 ans, contre 30 ans précédemment.